Biographie
Pierre Glenat, c’est… « Ne jamais oublier d’aimer, de respecter et d’aider les autres : mission prioritaire ! »
Pour Pierre la vie commence à 20 ans, lorsqu’il interprète au théâtre le rôle d’Obéron, Roi des fées, dans la pièce le Songe d’une nuit d’été de Shakespeare. Cet personnage éthérique est en rivalité avec Titania la Reine des Amazones, et leurs jouxtes verbales et tours de magie créent une folle ambiance onirique.
Le virus de la scène est incubé, aucun vaccin n’y résistera.
Bien des années plus tard, après d’autres expériences, Pierre revient « on stage » avec « Norma Jeane » pièce qu’il a écrite et mise en scène. Cet opus dramatique dédié à Marilyn Monroe enchante le public lors de ses représentations à Paris. Il y incarne le psy de Marilyn, le Docteur Greenson, et l’agent du FBI, Travis. Ce personnage de Greenson l’accompagnera dans le court métrage « Marilyn, last days » présenté au French Film Festival d’Unifrance.
Entre temps d’autres crédits artistiques jalonnent son parcours : le personnage de Michel Angel lui colle à la peau puisqu’il l’interprète dans « Michael Angelo, Da Vinci and his models » sélectionné au Short corner du Festival de Cannes 2012. Et 5 ans plus tard, il enfile à nouveau le costume du sculpteur iconique pour le long métrage « La sculpture vivante » de Nguyen Tuong Hung, réalisateur franco-vietnamien : le film est sélectionné au Printemps découvertes du cinéma le Saint André des arts à Paris, qui a révélé tant de talents dont Wim Wenders et nombre de metteurs en scène de la nouvelle vague.
Bien d’autres souvenirs de cinéma ou de télévision éclairent la trajectoire atypique de Pierre : à noter, entre autres participations, un rôle de flic dans la série TV « Un village français ». il sera plus récemment un malade dans un service de soins palliatifs pour le dernier film de Costa Gavras, « Le dernier souffle ».
Clin d’oeil musical : il fut percussionniste, assurant la première partie d’un concert de Dick Annegarn, artiste Warner. Son groupe portait un nom singulier, « Les nuages en pantalon », le programme d’une vie peut-être ?
Ne pas zapper le principal : ce n’est pas la notoriété qui nous définit, mais la valeur humaine.