Biographie
Axel Deval est un artiste pluriel, un être entier porté par deux souffles : La musique et le cinéma.
Né à Versailles le temps d’un séjour, mais c’est en Normandie qu’il grandit et s’attache, il grandit dans une famille qui le sensibilise très tôt aux arts. À 4 ans, il découvre le piano, puis la trompette dès l’âge de 7 ans. Très jeune, il commence à écrire ses premières chansons, à la découverte des groupes anglais des années 70-80, traduisant déjà une richesse intérieure et un besoin viscéral d’expression.
Il nous livre un regard désenchanté qui nous attire et nous entraîne dans une chanson française scintillante où la poésie reste le fil conducteur. Sur les traces de Nick Cave et Étienne Daho. À 10 ans, il entre aux Petits Chanteurs à la Croix de Bois, et y restera 5 années. Cette période l’amènera à voyager sur les routes de France et du monde à raison de plus de 200 concerts par an. Elle ancre en lui le goût de la scène, du travail collectif et de l’exigence artistique. Il y chantera même aux côtés de figures emblématiques de la chanson française, telles que Line Renaud ou Charles Aznavour.
De retour à Rouen, il réalise ses premiers enregistrements et monte ses premiers groupes. Il écume les petites salles, et fédère peu à peu un public fidèle. Il compose, chante, joue du piano, et aussi de la trompette. Il aime aussi dessiner, crayonner avec un geste instinctif, une autre manière d’exprimer ce qui ne passe ni par les notes ni par les mots. Après plusieurs années, Axel s’installe à Paris. Il enchaîne les premières parties et les plateaux d’artistes.
On le retrouve ainsi sur scène avec Cocoon, Aliose (révélation aux Victoires de la musique)… À cette période, il publie plusieurs projets musicaux, construisant progressivement un univers artistique personnel, empreint de références littéraires et cinématographiques, très identifiable dans le paysage musical français. Parmi ces projets figurent plusieurs clips et singles disponibles sur YouTube et sur les plateformes de streaming, dont un duo avec la drag-queen Enza Fragola. Le dernier en date, « L’Anthropocène », met en scène des enfants qui chantent un avenir sur une Terre en plein réchauffement climatique. Leur joie de vivre illustre une capacité à s’adapter à un environnement qu’ils n’ont pas choisi.
C’est à cette période qu’Axel fait la rencontre de son manager, François-Georges Lacôme, qui lui permet notamment de jouer au Festival de l’Ascenseur à Bateaux, où il partage l’affiche avec Shy’m, Nach, Ycare ou encore Make Sense. Mais au-delà de la musique, un autre univers l’appelle : le cinéma. Un monde qu’il a longtemps contemplé de loin, presque avec timidité. Pendant plusieurs années, il travaille pour la télévision, fasciné par les plateaux et l’énergie qui s’en dégage. Entrer dans la peau des personnages et se laisse happer par le jeu d’acteur. Il découvre un autre terrain d’expression, plus intérieur et silencieux, mais tout aussi vibrant.
Le cinéma le touche, par ces moments suspendus face à la caméra ou à l’objectif. La fixation dira-t-il. Axel aime incarner les émotions. Il se sent libre, connecté, comme traversé par quelque chose de plus grand. Le jeu vient chez lui du vécu, de l’instinct, du naturel. Il sait que tout passe par le lâcher-prise, cette capacité à s’abandonner pleinement à l’instant. Axel est perfectionniste, sensible, volontaire. Il travaille beaucoup. Il a le goût de l’exigence, de la précision, mais aussi de l’imprévu. Il a ce potentiel comique, un humour involontaire qui surgit dans le sérieux. Il peut faire rire sans y penser, juste par sa manière d’être, par cette sincérité qui le rend profondément humain.
Ses inspirations sont à son image : singulières et puissantes. Il cite Jim Jarmusch comme son réalisateur de coeur, pour sa manière unique de faire du réel un terrain de jeu décalé. Il a eu la chance de le croiser à Paris, de postuler au casting de l’un de ses films — un moment charnière, presque irréel, qu’il garde comme une preuve que les rêves peuvent se matérialiser quand on ose les vivre. Axel croit en la vision, en l’envie. Il dit : « L’envie fait le travail, le travail fait le talent. » Il croit à la liberté, au fait d’absorber la vie pour mieux la redonner. Il est à la fois chef d’orchestre rigoureux et funambule en roue libre, capable de jongler avec les opposés, de se réinventer sans cesse.
Il est chanteur. Il est comédien. Il est un spécimen rare d’artiste !